Le réveillon a été fabuleux, MISTER m'a dit combien il me trouvait merveilleuse et combien il reconnaissait que je l'avais aidé à changer de vie et à avancer.
Le 1er janvier, nous passons pratiquement la journée à organiser ou parler de l'organisation des prochains voyages en France de MISTER.
Celui du mois d'avril, qui sera du 15 au 19 environ, puis de l'arrivée de son ami, qui sera là jusqu'au 10 mai. Puis ensuite du départ de MISTER pour assister au changement de nom de son ancienne entreprise, et ensuite de l'arrivée des enfants en vacances qui devraient venir avec MISTER
Le soir nous abordons le sujet sur les vacances de juillet avec les enfants. Je dis à MISTER mon souci de bien nous mettre d'accords sur certains points afin que cela se passe au mieux, je souhaite définir ce que sera mon rôle, pendant cette période.
Max et jeanne et leur famille arrivent à ce moment là pour boire l'appétitif à la maison.
Le soir je note que MISTER n'est pas au mieux de sa forme,, ne me parle plus et ne souhaite pas regarder la télé. il s'endort tôt.
Le 3 janvier.
MISTER se lève de mauvaise humeur, il me dit à peine bonjour, boit son café en vitesse et se prépare pour aller changer le bateau de place, je le vois mal, nerveux, et il m'ignore.
Au moment ou il s'en va, je suis agacé et surprise de son attitude, je lui dit alors que je souhaiterais qu'a son retours il me fasse part de ce qui se passe.
Il se met en colère et me répond qu'il n'a aucun droit d'être mal, que je ne lui permet pas, et que lorsqu'il est mal il doit me consoler. Sur ce il s'en va.
A son retour, il me demande si je vais mieux, je lui réponds de ne pas se tromper, que c'est lui qui avait l'air d'aller mal.
Je lui demande de me parler, et là tout s'enchaîne.
Il me dit qu'il n'a pas de chez lui, que les chiens le dérangent qu'ils prennent toute la place dans la maison, qu'il ne se sent pas bien parce qu'il n'a aucun endroit ni droit pour recevoir ses enfants et que ça l'emmerde de vivre comme ça.
Je suis surprise et je lui demande de préciser. Tout s'enchaîne, il ne se sent pas compris, pas écouté, agressé, et nous terminons par la dispute habituelle.
Il s'en suit tous les reproches à mon égards.
-Je veux lui faire payer les 3 ans de France.
-Je ne parle que de ce qui me touche, (sa famille)
-je ne l'écoute pas et ne fait absolument pas cas de ce qu'il ressent
je lui précise que je n'ai jamais refusé de recevoir les enfants, mais que je souhaite que nous définissions les meilleurs conditions.
Il s'énerve.
Il me reproche de ne pas les vouloir, de dire qu'ils sont des montres, il me dit que je souhaiterais qu'il soit morts etc....
je lui dit que si nous pouvions aller tous les 4 à l'hôtel se serait peut être une solution.
Il s'énerve, il me dit qu'il n'a pas les moyens, que je lui ai reproché de dépenser de l'argent et que maintenant je lui demande de le faire.
Il ajoute que je ne suis jamais impliquée dans les décisions que je lui laisse prendre des décisions et que je lui répète que c'est son choix, que je n'y suis pour rien.
Que je ne le comprends jamais, que je lui montre aucune solidarité. Etc.....
La discussion est sans fin.
Le soir il part au bateau.
J'ai de l'arythmie, je vais chercher la voiture parce que j'ai peur d'avoir une grosse crise de nuit.
Plus tard je l'appelle au téléphone pour lui dire que je vais mal.
Il me dit « c'est bon je viens ». comme si je l'obligeais à faire une corvée.
Je vais le chercher parce que j'ai la voiture.
Quand il me voit il me dit avec ironie :
« Dans ton état tu n'aurais pas du venir. »
Je me sens vexée.
Il arrive a la maison j'essaye de percer l'abscé, rien n'y fait, il est clair qu'il m'en veut.
Plus tard il décide de dormir sur la terrasse.
Calmement je vais lui dire que je souhaiterai que cela se termine, que nous devrions nous comporter comme des adultes.
Il se lève et il me dit,
tu as voulu que je vienne, à présent tu veux que je dorme dans la chambre, c'est bon j'y vais.
Il se couche dans la chambre, restant habillé n'entrant pas sous les draps.
Dans la nuit nous nous levons à un même moment, il me dit : Tu te lèves, je lui réponds, Je ne suis pas bien. Il ignore ma réponse et retourne dans la chambre.
Je me sens mal, ignorée, pas aimée, et pas respectée. Ou est le respect, l'entraide envers l'autre.
Dans la querelle je n'ai pas droit à recevoir son aide ou son réconfort, il pense qu'il n'est pas compris, alors il coupe le lien envers moi.
Ce n'est pas comme ça que je vois le couple.
Le matin du 3 janvier je vais chez le médecin, nous parlons ensuite et j'essaye en vain de lui répéter que si j'ai parlé des trois ans en France c'était pour lui faire l'analogie avec ce qu'il vit ici et que je le comprends. Il s'entête à me dire que j'en ai parlé pour lui faire payer mes efforts.
Je lui répète que je n'ai jamais dit non pour les vacances des enfants; Il s'entête à me dire que de toutes façon j'ai pas dit Oui, et que parce qu'il craint que cela se passe mal, il prefère vivre deux vies bien séparées.
Je lui demande pourquoi , s'il ne peut m'accorder de crédit. Il ne veut rien entendre.
Je lui demande alors ce que je pourrais lui dire pour qu'il se sente bien épaulé, compris. Il reste silencieux, je lui repose la question, il s'énerve en me disant que je lui mets la pression et que je ne supporte pas son silence, que je fais le siège.
Sur ce je repars chez le médecin.
L'après midi il me demande si je ne vois pas d'inconvénient à ce qu'il aille sur le bateau. Je lui dit que pour par part je préfère qu'il reste ici, mais que s'il en ressent vraiment le besoin qu'il y aille.
Il me dit qu'ici il ne peut pas réfléchir, pas se repose et pas dormir, (sans doute en pensant à la nuit dernière ou j'étais mal et je me suis levée plusieurs fois.)
Il est donc parti réfléchir et je dois donc attendre qu'il revienne quand bon lui semblera.
Le 4 janvier.
Il revient, me disant qu'il est prêt à parler. Je l'écoute, mais en fait ça recommence, puis enfin ça se calme un peu. Je pense alors que nous y arriverons. Je lui explique une fois encore que si j'ai dit que je voulais que nous organisions les vacances des enfants c'était bien dans le but que cela se passe au mieux et absolument pas pour lui faire comprendre que je ne les souhaite pas ici.
Il finit par dire que Ok il viendront. Il ne me dit enfin que son attitude a été mauvaise. Qu'il a mal agit.
A la fin de la conversation je lui dit que j'ai été blessée par son ironie quand il m'a dit « dans ton état tu aurais du rester à la maison (quand je suis allée le chercher en voiture) et aussi ensuite quand il m'a dit : -bon tu veux en plus que je dorme dans la chambre !
Il se met à hurler que je cherche a nouveau a relancer la querelle, que je ne cherche qu'à le démolir, et sur ce il stoppe la conversation.
Je suis épuisée, je ne comprends pas son attitude.
Le lendemain, donc le 5, nous nous parlons juste pour dire quelque mots d'usage. Soudain il redevient tendre, doux. Je reste malgré tout blessée, et je fais des efforts pour qu'il ne sente pas quoi que ce soit de négatif.
Idem pour le 6, la vie à la maison est calme, mais je suis toujours blessée dans mon coeur, je ne dit rien.
La nuit du 6 au 7, il s'est levé, à réfléchit, puis se recouche en me réveillant tendrement, en me disant qu'il a envie de faire l'amour, en me disant aussi qu'il doit me remercier pour tout ce que je lui ai donné depuis tout ce temps, que je suis merveilleuse et qu'il ne veut pas me perdre.
Je le remercie de me dire ça, et nous faisons l'amour.
Moi sincèrement je n'y comprends plus rien, un jour je suis la plus merveilleuse des femmes, l'autre jours je suis la pire qui puisse y avoir.
Je perds pieds, patience, courage, et espoir d'avoir enfin une vie équilibrée.
Voilà en quelque sorte le résumé de ce qui se passe.
Il me dit que je suis la plus merveilleuse des femmes, puis deux jours après il me reproche de ne pas être responsable,de ne pas être solidaire. D'ête une femme libre qui ne s'implique pas.
Comment peut il y avoir une telle différence dans ses pensées.
Que puis-je penser moi même et comment croire ses compliments si quelques jours après ils sont niés et l'inverse est dit.
Depuis octobre j'ai entamé une thérapie, j'en ai parlé sur mon blog, j'en ai parlé à MISTER qui était heureux que je travaille sur moi. Nous ne nous étions pas disputé depuis octobre, je pensais que tout allait mieux. Ce fut la rechute mais j'y perds mon latin.
Demain j'irai voir ma psy. J'ai demandé à MISTER s'il acceptaiT que nous y allions ensemble il a dit oui....nous verrons bien.