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Un jour, une vie

Derniers commentaires
7 novembre 2008

Ce blog était destiné uniquement à des intimes,

Ce blog était destiné uniquement à des intimes, j'avais choisi l'option "ne pas mettre en ligne" dans canalblog.

Sachant à présent que semble-t-il, Google l'aurait référencé, et qu'il peut par conséquent être lu par des indésirables, qui en veulent la censure s'en avoir le courage de me la demander....

Je précise donc qu'il est inutile de passer fidèlement ici tous les jours pour voir s'il y a du nouveau.

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23 avril 2008

Depuis le 29 mars je me trouvais chez ma fille,

Depuis le 29 mars je me trouvais chez ma fille, je suis rentrée dimanche soir et Mister est en France jusqu'au 27 avril.
Il reviendra avec des amis qui passeront deux semaines chez nous.

Ma vie sentimentale est toujours sur le même schéma,
Cependant avant mon départ j'ai demandé à Mister
de m'offrir une conversation d'adultes responsables, il a accepté et nous avons pu aborder tous les sujets qui fâchent. Nous nous sommes dit ouvertement tout ce qui nous avaient blessé l'un et l'autre....bien entendu ma liste était bien plus longue que la sienne. il a cependant reconnu qu'il avait fait preuve de lâcheté, de non soutient, d'égoïsme etc....Je ne lui en veut pas parce que je sais que ce n'était pas pour me faire mal, mais dicté par ses peurs, ses croyances, ses doutes etc...;et surtout son manque d'expérience dans les relations affectives.
Néanmoins même s'il a des circonstances atténuantes, j'ai eu mal, et j'étais heureuse qu'il le reconnaisse verbalement, en face à face et pas par mail. Je suis donc partie plus tranquille, plus sereine, avec l'idée qu'il m'avait enfin écoutée et j'espère comprise.
Nous devons donc nous retrouver le 27. Il y a quelque chose qui me travaille en ce moment. je ne sais pas si c'est parce que je me suis sentie écoutée et comprise, donc plus jugée et accusée, j'ai la sensation de me sentir en paix avec moi même, ne pas me sentir comme ....l'emmerdeuse.
Du coup, la séparation aidant, j'ai pu mieux réfléchir et je pense que je n'ai plus envie de m'impliquer autant dans cette relation, je ne vais pas rompre pour l'instant, mais si les choses sont encore ce qu'elles ont été à son retour, je crois cette fois ce que je mettrais un point final à notre vie à deux. Je ne veux plus supporter encore et encore son attitude têtue et égocentrique.
J'ai toujours la même peur, celle qui me fait me voir seule, sans personne autour de moi et sans que lui ne m'offre la possibilité de rester en relation "amicale". Ce qui m'a jusqu'ici fait tenir et pousser à continuer.
J'espère si nous en arrivons encore à des discutions difficiles, que j'aurais alors le courage de partir. Je n'ai pas encore la certitude de pouvoir le faire, pourtant j'ai la conviction que je je veux plus supporter une relation qui ne se construit pas, mais qui se maintient seulement par nos peurs mutuelles.

Voilà, un peu le résumé de ce que je pense aujourd'hui. Je ne me sens ni bien, ni mal, juste comme....en attente...et avec quelques craintes sur ce que sera mon avenir dans les mois qui suivront.
Ce qui m'attriste un peu c'est que je ne me sente plus aussi... amoureuse....


23 février 2008

Les nouvelles....

J'étais pas mal déprimée ces jours ci, j'ai toujours la sensation que je fais 3 pas en avant et deux en arrière, bon ça fait toujours un pas de gagné, mais je ne sais pas si je suis trop optimiste en le voyant comme ça.

Si je lis les mails, et tous les textes que j'ai écrit depuis 4 ans je me rends compte que ça fait bien longtemps que je suis dans le même pétrin et que je m'entête à croire que les choses avancent ou changent. Si je suis bien objective il est vrai qu'il y a eu des progrès, mais cependant c'est tellement long que je me décourage parfois et surtout bien plus vite que je ne me découragais avant.

C'est dur, très dur....Quoi ? qu'est ce qui est dur ? et bien c'est dur de vouloir tenir le coup à tout prix et c'est dur aussi de se dire que je n'ai qu'à lâcher et que je me retrouverais sans tous ces problèmes que j'affronte sans cesse.
Alors !...tenir le coup, oui encore, mai pour combien de temps ? ne vais-je pas sortir de cette histoire complètement épuisée, vidée ?????

Lâcher !  Ok, mais n'aurai-je pas la sensation de ne pas être allée jusqu'au bout de mes forces, d'avoir "abandonner" en route et me dire ensuite que peut-être j'aurai du...;j'aurai pu....

J'en suis là, à me poser ces questions.
Je fais des efforts, je reconnais quand même que Mister, en fait aussi, mais punaise, je décuple mes forces pour toujours le pardonner, l'excuser, le comprendre. Je pense que je suis très dure avec moi même, exigeante dans ce que je me demande de faire.  Je suis très tolérante envers Mister.
Bon pour aujourd'hui j'en reste là, je vais essayer de me détendre un peu et pense que demain sera un autre jour.

( je lui donne ici le nom de Mister, pour deux raisons, l'une parce que ça veux dire Monsieur, bien entendu, et l'autre parce que ça me fait penser à Mystère.....il est tout un mystère pour moi.)

Je profite de ce petit billet pour remercier très chaleureusement tous ceux et celles qui me soutiennent depuis tout ce temps.

23 février 2008

Changement

J'ai choisi de ne pas laisser apparaître en ligne, tous les messages que j'avais écrits sur ce blog parce que je citais des noms et lieux réels. Dans un souci de plus d'anonyma je recommencerai donc à écrire avec plus de discrétion.

23 février 2008

Célosie

Célosie est une fleur, dans le langage des fleurs cela signifie Fidélité, Constance. J'ai choisi ce nom parce que je pense qu'il me correspond bien dans le contexte de ce blog.

Celosie

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1 février 2008

Prise de conscience ou pas ?

Sincérement je pense que je devrais mériter le grand prix de la patience, de la tolérance et de la compréhension.
Cependant parfois ça a du bon. Voici un mail que m'a envoyé Patrice. C'est tellement difficile pour lui de dire les mots, il est plus a l'aise par écrit pour les mots tendres, les durs il les lache facilement.
je disais dodnc voilà le mail qu'il m'a envoyé. C'est le troisième du genre, les deux autres avaient la même teneur et cependant la suite n'a pas été ce que j'attendais. Alors cette fois ci j'ai décidé d'y croire encore....un peu.
Toutefois si la situation redevient ce qu'elle a été, je prendrai ça comme une manipulation psychologique et je ne l'accepterai pas.

Ma chérie ,
Excuses que je fais par écrit, parce que je veux être sincère, je veux que mes paroles restes, je veux que tu puisse les relire si tu en as besoin.
Je pourrais te les dire également oralement si tu le désires.

Je te demander des excuses pour le passé d'abord. Je ne reprends pas chaque épidose, qui justifie ces descriptions, tu les reconnaitras certainement.
Je n'ai pas su te protéger, je t'ai caché, j'ai fait passer mon bien être avant le tien, j'ai été lâche parfois, j'ai manqué de solidarité, je t'ai culpabilisé, je me suis opposé à ta manière de voir l'éducation des enfants, j'ai manqué de confiance, je n'ai pas été assez présent.
Toutes ces choses qui t'ont rendu la vie très difficile en France et quasiment invivable sans prendre un bol d'oxygène.
Ces années ont été terribles pour toi, pendant que je ne songeais qu'a me protéger. Ces années que je voyais comme des années de transition ont été le tombeau de notre amour.
Je n'ai pas d'excuse, je n'ai pas de circonstance atténuantes, je n'ai pas été ouvert ni tourné vers toi, c'est tout.

Mon arrivée ici c'est mal passée. J'ai continué avec les mêmes défauts. J'ai continué à penser à moi, à t'oublier, à croire que j'avais fait quelque chose de grand en venant ici. Pur égocentrisme.
Je n'ai fait que ce qui me faisait envie, et je n'avais pas à en attendre une reconnaissance. Je me suis comporté comme un idiot. Allant de dispute en dispute en croyant m'affirmer, en croyant que tu me devais quelque chose.
Je te dois tout ce que j'ai fait, et bien plus encore, tout ce que je t'ai imposé.
Ici je n'ai pas apporté grand chose dans le couple. Tu t'es battu pour qu'on le construise, je me suis battu pour résister. Encore l'égocentrisme de croire avoir quelque chose à apporter, quelque chose d'important à prouver.
Tu avais raison, je ne connais rien au couple, je ne te connais pas, je ne sais pas avec qui je vis.

Je dois te demander d'excuser tout ce que j'ai pu dire ou faire. Je ne relève rien de bon et il n'y a guère que se soir ou j'ai pu t'écouter sans penser uniquement à moi. Je n'ai pas eu le sentiment dire des paroles blessantes ce soir. Mais tu me diras les erreurs que j'ai pu faire et que je n'ai même pas vu.

Je suis désolé, je n'ai pas la prétention que ce mail arrange quoi que se soit. J'ai compris ta douleur, j'ai compris que j'en était responsable, j'ai compris que tu ne pouvais plus avoir de désir pour moi.

Pour être sincère j'ai aussi mes douleurs, tu n'en es pas responsable, je ne peux que m'excuser de les avoirs, et de ne pas avoir fait le ménage a 46 ans.

Pour que ce mail soit sincère je dois ajouter que je ne pense pas être celui qui te blesse tant par une simple parole. Je pense être celui qui apuie sur une blessure qui est béante. Cela ne change pas grand chose pour toi, tu as le même mal, pour moi c'est la seule chose qui me permet de penser que je peux espérer un jour qu'on se parle ouvertement, simplement avec bienveillance, de tout ce qui nous touche.

Je ne te parlerais plus comme je l'ai fait ce mois ci. Ce n'est pas à toi de supporter mes états d'âmes, je te le promet.

Je t'aime, et quoi qu'en pense untel, je t'aiderais à bien vivre ta vie, même avec un autre plus apte que moi de te recevoir.

26 janvier 2008

Impasse

Voilà les dernière nouvelles. Depuis début janvier nous sommes sur les vagues, un coup en haut, un coup en bas. plus souvent en bas je dois dire.

Il y a des jours ou je pense que nous allons avancer, des jours ou c'est tout l'inverse, je pense que nous allons à la rupture.
Nous avions convenus d'aller voir un psy ensemble. La première session se fut le clash, j'ai explosée d'entendre toutes les injustices que Mister disait sur moi, à ses yeux je serais coupable de tout et de plus je dirais l'inverse sans vouloir ni une seconde me remettre en cause. je trouve cela très injuste parce que dans notre relation c'est toujours moi qui ai essayé de trouver une porte de sortie à nos malentendus.
Ensuite Mister est allé la voir seul, il en est revenu serein, me disant qu'il était soulager de certaines choses et qu'il en avait compris d'autres. J'étais aux anges d'entendre ça, de plus après pendant deux jours il s'est montré sous ses bons jours, amoureux et pleins d'éloges à mon égard, ça je ne comprends pas, comment un jour je peux être FORMIDABLE, et le lendemain, invivable.
Donc après ces deux jours, deuxième session de psy ensemble, nous y sommes allés décontractés nous avons abordé le sujet de nos souffrances respectives, puis nous en sommes venus au thème qui font que nous dérapons. là la Psy me demande de lui parler un peu du thème des enfants. Je commence à lui dire que c'est un sujet délicat parce que AVANT, Mister ne prenait pas en charge leur éducation et se mettait en colère quand je lui donner un conseil.
Sur ce Mister en a déduit que je disais qu'il était un mauvais père. Je lui ai demandé si c'est ce que j'avais dit, il m'a répondu OUI, c'est ce que tu viens de dire, j'ai alors corrigé en disant, je ne pense pas l'avoir dit, et je ne le pense pas du tout. Il a rétorqué", Oui tu le penses et tu viens de le dire. J'ai alors dit une fois de plus que je ne l'avais pas dit et que je ne le pensais pas. Je lui ai demandé s'il pensait vraiment que je pensais  ça. Il m'a répondu OUI.
Là j'ai vu rouge, parce qu'il s'amuse toujours à ce jeu là de me prêter des pensés. Je me suis levée et je suis partie.
Je ne sais pas ce que lui a dit la psy, ensuite. je sais seulement qu'elle lui a conseillé que nous allions la voir séparément parce que ensemble ça ne menait à rien pour l'instant.

J'ai bien réfléchit à tout ça, j'ai bien analysé l'attitude de Mister suite à une conversation que nous avons eu il y a quelques jours.
Voilà le mail que je lui ai envoyé pour qu'il m'en dise un peu plus et qu'il y réfléchisse. Ce mail explique ce que j'ai compris de sa façon d'agir.

Lorsque je te fais la remarque de ne pas avoir fait ceci ou cela, tu te sens en "faute", tu sens que je te reproche de ne pas avoir agit comme il le fallait ce qui quelque part te donne le sentiment de ne pas être bon.  Sur ce si je te demande de faire quelque chose ou d'adopter un comportement, tu n'as pas confiance en ce que je dis, parce que tu as peur d'être manipulé et que ma demande soit faite dans le sens ou je souhaiterais que tu fasses quelque chose dans l'objectif de mon seul profit, donc dans mon intérêts.
Je comprends tout a fait que tu adoptes cette mécanique pour te protéger et dans le but de rester toi même, de ne pas te laisser influencer, cependant cette attitude et cette façon de penser me mets mal à l'aise parce que je comprends alors que tu ne m'accordes pas de confiance et que tu te méfis de moi.
Penses tu que dans une relation a deux, la méfiance et la non confiance envers l'autre ait sa place ?

Il m'a dit qu'il avait confiance en moi. Rien de plus. je n'ai pas demandé plus d'explications ça nous mène toujours au clash.
Je sais maintenant qu'il a un problème de se sentir toujours jugé, puis d'être méfiant de peur d'être manipulé ce qui lui fait ne pas accorder sa confiance, et  d'avoir un grand besoin de reconnaissance.
Il le reconnait à demi mot, mais refuse de regarder ces problèmes en face pour l'instant.

Ce matin il m'a dit que mon attitude de quitter le cabinet de la psy hier avait été un geste de refus de dialoguer. ( c'est dingue d'entendre ça de quelqu'un pour qui c'est l'habitude d'agir ainsi). il m'a demandé de lui présenter des excuses pour ça. J'ai opté pour lui répondre que je pensais que je n'aurais pas du le faire et que je lui présentais mes excuses.

Ce soir nous sommes arrivés sur l'île nous étions dans notre bateau. Je n'avais pas été bavarde toute la journée, je n'ai presque rien dit, lui non plus. En arrivant il me dit : TU t'emmerdes, alors je te monte à la maison et je reviens chercher les affaires.
Sur ce je lui réponds, que je n'aime pas qu'il pense à ma place et que s'il déduit que je m'emmerde c'est sa pensée pas la miennes. Qu'il devrait plutôt me demander avant de conclure. Sur ce je lui dit si tu veux me monter à la maison avant de décharger, c'est Ok, tu décides !

Là il me rétorque, Ah maintenant c'est moi qui décide de TOUT ? je n'ai rien répondu.
Il a déchargé le bateau, a charger la voiture puis est descendu de la voiture en me disant qu'il resterait sur le bateau, qu'il n'avait aucune envie ni de discuter, ni de subir.
je lui ai alors demandé : De subir quoi ? mon silence ?

Il n'a rien dit, et il est parti.

Pour une fois je suis calme devant son attitude, je commence a m'habituer à ses fuites. On verra bien ce qu'il me dira à son retour, demain, ou je ne sais quand.

Voilà, ce que je sais c'est que j'arrive au bout de ma patience, au bout de ma volonté de vouloir que ça s'arrange et qu'il faudra bien vite qu'il se pose les bonnes questions sinon je vais fuir pour de bon.

 

 

Suite 4h plus tard.
Il est venu à la maison, me disant qu'il prenait quelques affaires parce qu'il pensait rester sur le bateau. Je lui ai demandé s'il savait combien de temps il voulait rester, il m'a dit : INDEFINI.
Il a ajouté qu'il ne pouvait vivre avec moi sans se sentir respecté et qu'il se séparait pour se respecter à lui même.
J'ai répondu que je regretais qu'il se sente ainsi et que j'étais désolée de n'avoir alors pas su l'aimer, le comprendre et le rendre heureux.
Sur ce il est parti sans mot.

Moi, je ne sais pas ce que je pense, je n'ai plus les idées claires, je suis dans le noir complêt tant tout cela me semble injuste.






8 janvier 2008

Je n'y comprends plus rien.

Le réveillon a été fabuleux, MISTER m'a dit combien il me trouvait merveilleuse et combien il reconnaissait que je l'avais aidé à changer de vie et à avancer.

Le 1er janvier, nous passons pratiquement la journée à organiser ou parler de l'organisation des prochains voyages en France de MISTER.

Celui du mois d'avril, qui sera du 15 au 19 environ, puis de l'arrivée de son ami, qui sera là jusqu'au 10 mai. Puis ensuite du départ de MISTER pour assister au changement de nom de son ancienne entreprise, et ensuite de l'arrivée des enfants en vacances qui devraient venir avec MISTER

Le soir nous abordons le sujet sur les vacances de juillet avec les enfants. Je dis à MISTER mon souci de bien nous mettre d'accords sur certains points afin que cela se passe au mieux, je souhaite définir ce que sera mon rôle, pendant cette période.

Max et jeanne et leur famille arrivent à ce moment là pour boire l'appétitif à la maison.

Le soir je note que MISTER n'est pas au mieux de sa forme,, ne me parle plus et ne souhaite pas regarder la télé. il s'endort tôt.

 

Le 3 janvier.

MISTER se lève de mauvaise humeur, il me dit à peine bonjour, boit son café en vitesse et se prépare pour aller changer le bateau de place, je le vois mal, nerveux, et il m'ignore.
Au moment ou il s'en va, je suis agacé et surprise de son attitude, je lui dit alors que je souhaiterais qu'a son retours il me fasse part de ce qui se passe.
Il se met en colère et me répond qu'il n'a aucun droit d'être mal, que je ne lui permet pas, et que lorsqu'il est mal il doit me consoler. Sur ce il s'en va.
A son retour, il me demande si je vais mieux, je lui réponds de ne pas se tromper, que c'est lui qui avait l'air d'aller mal.
Je lui demande de me parler, et là tout s'enchaîne.

Il me dit qu'il n'a pas de chez lui, que les chiens le dérangent qu'ils prennent toute la place dans la maison, qu'il ne se sent pas bien parce qu'il n'a aucun endroit ni droit  pour recevoir ses enfants et que ça l'emmerde de vivre comme ça.

Je suis surprise et je lui demande de préciser. Tout s'enchaîne, il ne se sent pas compris, pas écouté, agressé, et nous terminons par la dispute habituelle.

Il s'en suit tous les reproches à mon égards.
-Je veux lui faire payer les 3 ans de France.

-Je ne parle que de ce qui me touche, (sa famille)

-je ne l'écoute pas et ne fait absolument pas cas de ce qu'il ressent

je lui précise que je n'ai jamais refusé de recevoir les enfants, mais que je souhaite que nous définissions les meilleurs conditions.
Il s'énerve.

Il me reproche de ne pas les vouloir, de dire qu'ils sont des montres, il me dit que je souhaiterais qu'il soit morts etc....
je lui dit que si nous pouvions aller tous les 4 à l'hôtel se serait peut être une solution.
Il s'énerve, il me dit qu'il n'a pas les moyens, que je lui ai reproché de dépenser de l'argent et que maintenant je lui demande de le faire.
Il ajoute que je ne suis jamais impliquée dans les décisions que je lui laisse prendre des décisions et que je lui répète que c'est son choix, que je n'y suis pour rien.

Que je ne le comprends jamais, que je lui montre aucune solidarité. Etc.....

La discussion est sans fin.

Le soir il part au bateau.
J'ai de l'arythmie, je vais chercher la voiture parce que j'ai peur d'avoir une grosse crise de nuit.
Plus tard je l'appelle au téléphone pour lui dire que je vais mal.

Il me dit «  c'est bon je viens ». comme si je l'obligeais à faire une corvée.

Je vais le chercher parce que j'ai la voiture.
Quand il me voit il me dit avec ironie :

« Dans ton état tu n'aurais pas du venir. »

Je me sens vexée.

Il arrive a la maison j'essaye de percer l'abscé, rien n'y fait, il est clair qu'il m'en veut.

Plus tard il décide de dormir sur la terrasse.
Calmement je vais lui dire que je souhaiterai que cela se termine, que nous devrions nous comporter comme des adultes.

Il se lève et il me dit,

tu as voulu que je vienne, à présent tu veux que je dorme dans la chambre, c'est bon j'y vais.

Il se couche dans la chambre, restant habillé n'entrant pas sous les draps.
Dans la nuit nous nous levons à un même moment, il me dit : Tu te lèves, je lui réponds, Je ne suis pas bien. Il ignore ma réponse et retourne dans la chambre.

Je me sens mal, ignorée, pas aimée, et pas respectée. Ou est le respect, l'entraide envers l'autre.
Dans la querelle je n'ai pas droit à recevoir son aide ou son réconfort, il pense qu'il n'est pas compris, alors il coupe le lien envers moi.

Ce n'est pas comme ça que je vois le couple.

Le matin du 3 janvier je vais chez le médecin, nous parlons ensuite et j'essaye en vain de lui répéter que si j'ai parlé des trois ans en France c'était pour lui faire l'analogie avec ce qu'il vit ici et que je le comprends. Il s'entête à me dire que j'en ai parlé pour lui faire payer mes efforts.
Je lui répète que je n'ai jamais dit non pour les vacances des enfants; Il s'entête à me dire que de toutes façon j'ai pas dit Oui, et que parce qu'il craint que cela se passe mal, il prefère vivre deux vies bien séparées.

Je lui demande pourquoi , s'il ne peut m'accorder de crédit. Il ne veut rien entendre.

Je lui demande alors ce que je pourrais lui dire pour qu'il se sente bien épaulé, compris. Il reste silencieux, je lui repose la question, il s'énerve en me disant que je lui mets la pression et que je ne supporte pas son silence, que je fais le siège.

Sur ce je repars chez le médecin.

L'après midi il me demande si je ne vois pas d'inconvénient à ce qu'il aille sur le bateau. Je lui dit que pour par part je préfère qu'il reste ici, mais que s'il en ressent vraiment le besoin qu'il y aille.
Il me dit qu'ici il ne peut pas réfléchir, pas se repose et pas dormir, (sans doute en pensant à la nuit dernière ou j'étais mal et je me suis levée plusieurs fois.)

Il est donc parti réfléchir et je dois donc attendre qu'il revienne quand bon lui semblera.

Le 4 janvier.

Il revient, me disant qu'il est prêt à parler. Je l'écoute, mais en fait ça recommence, puis enfin ça se calme un peu. Je pense alors que nous y arriverons. Je lui explique une fois encore que si j'ai dit que je voulais que nous organisions les vacances des enfants c'était bien dans le but que cela se passe au mieux et absolument pas pour lui faire comprendre que je ne les souhaite pas ici.

Il finit par dire que Ok il viendront. Il ne me dit enfin que son attitude a été mauvaise. Qu'il a mal agit.

A la fin de la conversation je lui dit que j'ai été blessée par son ironie quand il m'a dit « dans ton état tu aurais du rester à la maison (quand je suis allée le chercher en voiture) et aussi ensuite quand il m'a dit : -bon tu veux en plus que je dorme dans la chambre !

Il se met à hurler que je cherche a nouveau a relancer la querelle, que je ne cherche qu'à le démolir, et sur ce il stoppe la conversation.

Je suis épuisée, je ne comprends pas son attitude.
Le lendemain, donc le 5, nous nous parlons juste pour dire quelque mots d'usage. Soudain il redevient tendre, doux. Je reste malgré tout blessée, et je fais des efforts pour qu'il ne sente pas quoi que ce soit de négatif.
Idem pour le 6, la vie à la maison est calme, mais je suis toujours blessée dans mon coeur, je ne dit rien.
La nuit du 6 au 7, il s'est levé, à réfléchit, puis se recouche en me réveillant tendrement, en me disant qu'il a envie de faire l'amour, en me disant aussi qu'il doit me remercier pour tout ce que je lui ai donné depuis tout ce temps, que je suis merveilleuse et qu'il ne veut pas me perdre.
Je le remercie de me dire ça, et nous faisons l'amour.

 

Moi sincèrement je n'y comprends plus rien, un jour je suis la plus merveilleuse des femmes, l'autre jours je suis la pire qui puisse y avoir.
Je perds pieds, patience, courage, et espoir d'avoir enfin une vie équilibrée.

Voilà en quelque sorte le résumé de ce qui se passe.

 

Il me dit que je suis la plus merveilleuse des femmes, puis deux jours après il me reproche de ne pas être responsable,de ne pas être solidaire. D'ête une femme libre qui ne s'implique pas.

Comment peut il y avoir une telle différence dans ses pensées.

Que puis-je penser moi même et comment croire ses compliments si quelques jours après ils sont niés et l'inverse est dit.

Depuis octobre j'ai entamé une thérapie, j'en ai parlé sur mon blog, j'en ai parlé à MISTER qui était heureux que je travaille sur moi. Nous ne nous étions pas disputé depuis octobre, je pensais que tout allait mieux. Ce fut la rechute mais j'y perds mon latin.

Demain j'irai voir ma psy. J'ai demandé à MISTER s'il acceptaiT que nous y allions ensemble il a dit oui....nous verrons bien.

 

 

 

 

 

 

10 novembre 2006

Je suis parfaitement d'accords avec vous.

Ce que dit Coum,  je l'ai pensé aussi, certains hommes aiment fuir devant le dialogue. Pourtant il est arrivé parfois que MISTER accepte de parler, de communiquer, mais à chaque fois il m'a fallu une patience énorme tant il est de mauvaise foi et a du mal à accepter ses comportements, mais ceci importe peu. L'important c'est que même si ça dure des heures et que j'en sors épuisée, je suis tout de même arrivée à le faire parler. Alors cette fois ci j'espère qu'il y viendra.

Ce que dit Cassy, je l'ai fait,  il m'est arrivée de lui dire que j'étais au bout du rouleau, que je ne pouvais plus continuer ainsi et que nous devions parler, nous dire franchement ce que l'un et l'autre nous reprochions mutuellement. Quand nous en parlons calment, il me dit qu'il n'a rien à me reprocher, qu'il reconnaît tout ce que j'ai fait pour lui, que sans moi il n'aurait jamais pu réaliser son rêve de partir, qu'il me doit beaucoup. (je lui réponds qu'il ne me doit rien, et que s'il est heureux c'est mon plus beau cadeau).

Quand nous en parlons calmement donc, je lui dit que ce qui me gène c'est son ironie, sa mauvaise foi, et qu'il ne revient presque jamais dans nos querelles. ( il rit et il acquiesce).

Quand nous sommes en crises, il recommence, ironie, mauvaise foi, mutisme.

Je reviens a ce que dit Cassy, je lui ai dit que je ne pouvais plus continuer la route avec lui s'il ne réfléchissait pas. (Je lui avait déjà dit antérieurement). Il me réponds, que je le déçois, que je le pense alors responsable de tout...et que (parce que je lui ai déjà dit avant), je le place dans une situation d'insécurité.

Je rejoins Pierre, je pense qu'il a raison quand il dit que j'ai peut-être donné plus que je n'en était capable, et de ce fait j'en attends aussi beaucoup. Que son silence est un instrument. je n'avais pas pensé à ça. Je suis d'accords aussi pour reconnaître que c'est sans doute ce qui me fait sentir ce sentiment d'injustice. Mais je suis aussi d'accords avec Cassy pour reconnaître qu'il fait en ce moment un grand changement dans sa vie et que pour l'avoir vécu je sais que c'est pas facile.

J'en reviens à la phrase clé que reprends Pierre, « tant qu'il ne prendra pas conscience que son mal être vient de l'intérieur, il m'en voudra, parce qu'il s'en veut à lui même.»

En fait je l'ai écrite cette phrase, mais sans en prendre vraiment conscience. Je vais essayer de lui faire passer pour voir ce qu'il en dit, mais bon, s'il n'est pas honnête avec lui même je sais qu'il va me dire, que voilà, je pense qu'il est le seul responsable.

Ce matin, je lui ai renvoyé le gentil mail du 9 juin dernier, et je lui ai simplement mis un mot «  Si tu veux j'aimerais qu'on en reparle. »

A midi il m'a dit j'ai reçu ton mail....il n'a rien ajouté d'autre, j'attends ce soir, on verra bien. En tout cas je n'ai juste dit que quelques mots de la vie de tous les jours, lui reste muêt, mais un peu plus tendre, il est venu me faire deux fois un bisou, il sort de sa grotte on dirait. Alors je vous tiens au courant.

Merci encore de votre présence.

10 novembre 2006

Ce que je pense aujourd'hui.

Je vous remercie à tous pour votre soutien. J'avais les larmes aux yeux ce matin en voyant votre solidarité et votre élan pour m'aider.

C'est justement de ça que je veux vous parler à présent.

Je suis mal, je laisse juste un mot sur ce blog et vous accourrez pour me soutenir m'aider, me soulager. C'est ce que j'essaye de faire avec MISTER. Mais imaginez que si au lieu de lire vos commentaires, si au lieu de vous "écouter" me dire ce que je devrais faire, comprendre, voir, je me mettais en colère contre vous en vous disant que vous n'allez pas bien, que vous me faites des reproches, vous me critiquez de ne pas être comme vous voulez que je sois, qu'en fait vous ne faites que me pourrir au lieu de m'aider.

Vous saisissez ? et bien c'est ce qui se passe entre MISTER et moi. Quand je lui tends la main, il me dit la même chose.

Alors bien sûr je veux bien comprendre le mutisme et son besoin de solitude, bien sûr je peux comprendre que certains hommes ne réagissent pas comme les femmes, mais que dois-je faire avec ma sensibilité, mon désir de lui montrer que je suis là. Mon sentiment que je suis la cause de ses soucis et non pas son soutient.

Je me suis battue pendant trois ans contre tous les démons qui l'entoureraient en France. Bien des fois je me suis sentie épuisée, fatiguée, découragée, et pourtant je devais faire face à ses enfants, à ses parents, pour lui faire plaisir, pour ne pas m'écouter et me mettre au calme comme je l'aurais souhaité parfois. Je devais faire face à des responsabilités qui en fait ne n'incombaient pas. J'ai eu de la patience, je me disais qu'il ne pouvais pas me venir en aide parce qu'il avait trop de problèmes.

J'ai écrit sur mon blog, plusieurs de nos malentendus. Ses réactions "violentes" qui au bout d'un moment déclenche ma "violence"

Souvenez vous lorsqu'il avait lu le livre "c'est presque toujours la faute des hommes". Il m'avait écrit un mail (que j'ai publié ici même le 9 juin dernier) ou il reconnaissait tout ce que je vois de lui aujourd'hui et depuis longtemps.

pendant un temps il était devenu conscient de son comportement et faisait attention de ne pas agir de cette manière.

Mais cette prise de conscience s'est envolée. Il m'a même dit un jour, que finalement ce livre c'était de la merde, qu'il fallait juste le lire au deuxieme degré (c'est un peu vrai j'en conviens) mais que si les hommes devaient agir comme le dit le livre alors se serait se rabaisser, et se trahir à soi même.

Voilà ! aujourd'hui je m'interroge sérieusement sur le devenir de notre relation, je n'ai pas envie de céder encore, j'ai mis beaucoup de moi dans notre couple, mais il faut qu'il comprenne qu'il doit se regarder de l'intérieur et voir que tout ce qu'il fait n'est pas toujours dans le sens d'une bonne entente.

En fait il a une très faible opinion de lui, je sais qu'il n'a jamais été valorisé,au contraire.

J'ai parlé avec lui de et état de fait plusieurs fois, mais il n'accepte pas de se voir comme un type bien. Dés que je lui fait une remarque, il me dit que je l'enfonce, que je le démoli.

Pourtant lui ne se gène pas de me dire, que je ne sais pas être près de lui quand il est mal, qu'il ne peut rien me dire parce que je ne comprends rien, que je lui fait toujours des reproches, que je le fais ce sentir nul, etc...

Comment accepter ça si tout ce que j'essaye de faire c'est exactement l'inverse. Je me tue à le chouchouter, à le valoriser, je ne perds pas une occasion pour lui dire qu'il est super, qu'il sait tout faire, mécanique électricité, voile, qu'il est merveilleux...jamais je ne lui dit quoi que ce soit qui puisse le rabaisser, jamais.

Alors je me bats contre ce que je pense être une injustice, et tant qu'il ne prendra pas conscience que son mal être vient de l'intérieur, il m'en voudra, parce qu'il s'en veut à lui même.

 

J'espère que je me suis bien expliqué. J'attends vous réactions. Surtout ne me ménagez pas. J'ai besoin de vos idées, de vos ressentis, de votre façon de voir les choses, et si je suis à côté de la plaque, j'ai besoin de le savoir aussi.

Je vous envoie à tous un gros bisou chaud, et tendre. Je suis heureuse que vous soyez là.

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