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Un jour, une vie
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26 janvier 2008

Impasse

Voilà les dernière nouvelles. Depuis début janvier nous sommes sur les vagues, un coup en haut, un coup en bas. plus souvent en bas je dois dire.

Il y a des jours ou je pense que nous allons avancer, des jours ou c'est tout l'inverse, je pense que nous allons à la rupture.
Nous avions convenus d'aller voir un psy ensemble. La première session se fut le clash, j'ai explosée d'entendre toutes les injustices que Mister disait sur moi, à ses yeux je serais coupable de tout et de plus je dirais l'inverse sans vouloir ni une seconde me remettre en cause. je trouve cela très injuste parce que dans notre relation c'est toujours moi qui ai essayé de trouver une porte de sortie à nos malentendus.
Ensuite Mister est allé la voir seul, il en est revenu serein, me disant qu'il était soulager de certaines choses et qu'il en avait compris d'autres. J'étais aux anges d'entendre ça, de plus après pendant deux jours il s'est montré sous ses bons jours, amoureux et pleins d'éloges à mon égard, ça je ne comprends pas, comment un jour je peux être FORMIDABLE, et le lendemain, invivable.
Donc après ces deux jours, deuxième session de psy ensemble, nous y sommes allés décontractés nous avons abordé le sujet de nos souffrances respectives, puis nous en sommes venus au thème qui font que nous dérapons. là la Psy me demande de lui parler un peu du thème des enfants. Je commence à lui dire que c'est un sujet délicat parce que AVANT, Mister ne prenait pas en charge leur éducation et se mettait en colère quand je lui donner un conseil.
Sur ce Mister en a déduit que je disais qu'il était un mauvais père. Je lui ai demandé si c'est ce que j'avais dit, il m'a répondu OUI, c'est ce que tu viens de dire, j'ai alors corrigé en disant, je ne pense pas l'avoir dit, et je ne le pense pas du tout. Il a rétorqué", Oui tu le penses et tu viens de le dire. J'ai alors dit une fois de plus que je ne l'avais pas dit et que je ne le pensais pas. Je lui ai demandé s'il pensait vraiment que je pensais  ça. Il m'a répondu OUI.
Là j'ai vu rouge, parce qu'il s'amuse toujours à ce jeu là de me prêter des pensés. Je me suis levée et je suis partie.
Je ne sais pas ce que lui a dit la psy, ensuite. je sais seulement qu'elle lui a conseillé que nous allions la voir séparément parce que ensemble ça ne menait à rien pour l'instant.

J'ai bien réfléchit à tout ça, j'ai bien analysé l'attitude de Mister suite à une conversation que nous avons eu il y a quelques jours.
Voilà le mail que je lui ai envoyé pour qu'il m'en dise un peu plus et qu'il y réfléchisse. Ce mail explique ce que j'ai compris de sa façon d'agir.

Lorsque je te fais la remarque de ne pas avoir fait ceci ou cela, tu te sens en "faute", tu sens que je te reproche de ne pas avoir agit comme il le fallait ce qui quelque part te donne le sentiment de ne pas être bon.  Sur ce si je te demande de faire quelque chose ou d'adopter un comportement, tu n'as pas confiance en ce que je dis, parce que tu as peur d'être manipulé et que ma demande soit faite dans le sens ou je souhaiterais que tu fasses quelque chose dans l'objectif de mon seul profit, donc dans mon intérêts.
Je comprends tout a fait que tu adoptes cette mécanique pour te protéger et dans le but de rester toi même, de ne pas te laisser influencer, cependant cette attitude et cette façon de penser me mets mal à l'aise parce que je comprends alors que tu ne m'accordes pas de confiance et que tu te méfis de moi.
Penses tu que dans une relation a deux, la méfiance et la non confiance envers l'autre ait sa place ?

Il m'a dit qu'il avait confiance en moi. Rien de plus. je n'ai pas demandé plus d'explications ça nous mène toujours au clash.
Je sais maintenant qu'il a un problème de se sentir toujours jugé, puis d'être méfiant de peur d'être manipulé ce qui lui fait ne pas accorder sa confiance, et  d'avoir un grand besoin de reconnaissance.
Il le reconnait à demi mot, mais refuse de regarder ces problèmes en face pour l'instant.

Ce matin il m'a dit que mon attitude de quitter le cabinet de la psy hier avait été un geste de refus de dialoguer. ( c'est dingue d'entendre ça de quelqu'un pour qui c'est l'habitude d'agir ainsi). il m'a demandé de lui présenter des excuses pour ça. J'ai opté pour lui répondre que je pensais que je n'aurais pas du le faire et que je lui présentais mes excuses.

Ce soir nous sommes arrivés sur l'île nous étions dans notre bateau. Je n'avais pas été bavarde toute la journée, je n'ai presque rien dit, lui non plus. En arrivant il me dit : TU t'emmerdes, alors je te monte à la maison et je reviens chercher les affaires.
Sur ce je lui réponds, que je n'aime pas qu'il pense à ma place et que s'il déduit que je m'emmerde c'est sa pensée pas la miennes. Qu'il devrait plutôt me demander avant de conclure. Sur ce je lui dit si tu veux me monter à la maison avant de décharger, c'est Ok, tu décides !

Là il me rétorque, Ah maintenant c'est moi qui décide de TOUT ? je n'ai rien répondu.
Il a déchargé le bateau, a charger la voiture puis est descendu de la voiture en me disant qu'il resterait sur le bateau, qu'il n'avait aucune envie ni de discuter, ni de subir.
je lui ai alors demandé : De subir quoi ? mon silence ?

Il n'a rien dit, et il est parti.

Pour une fois je suis calme devant son attitude, je commence a m'habituer à ses fuites. On verra bien ce qu'il me dira à son retour, demain, ou je ne sais quand.

Voilà, ce que je sais c'est que j'arrive au bout de ma patience, au bout de ma volonté de vouloir que ça s'arrange et qu'il faudra bien vite qu'il se pose les bonnes questions sinon je vais fuir pour de bon.

 

 

Suite 4h plus tard.
Il est venu à la maison, me disant qu'il prenait quelques affaires parce qu'il pensait rester sur le bateau. Je lui ai demandé s'il savait combien de temps il voulait rester, il m'a dit : INDEFINI.
Il a ajouté qu'il ne pouvait vivre avec moi sans se sentir respecté et qu'il se séparait pour se respecter à lui même.
J'ai répondu que je regretais qu'il se sente ainsi et que j'étais désolée de n'avoir alors pas su l'aimer, le comprendre et le rendre heureux.
Sur ce il est parti sans mot.

Moi, je ne sais pas ce que je pense, je n'ai plus les idées claires, je suis dans le noir complêt tant tout cela me semble injuste.






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Commentaires
C
En te lisant, mais je me trompe peut être, j'ai l'impression que tu finis par "céder". Par exemple en t'excusant finalement d'avoir fuit le psy. Hors je crois que tu le dis sans le penser, que tu veux juste calmer la tension, le calmer, l'empecher de faire monter d'un cran la "dispute". <br /> Je ne pense pas que tu as été fautive dans ta réaction. Tu es partie parce que tu as sentie qu'il n'y avait rien d'ature à faire.<br /> C'est un mur que tu as parfois devant toi. Tu veux "tout expliquer" Lui a peur de "tout expliquer". Toi tu veux absolument l'aider, le comprendre, décortiquer son mode de pensée. Lui ressent cela comme une aggression. Vous allez au mur!<br /> Ce serait interessant pour lui de comprendre pourkoi un jour il te met presque sur un piedestal, et le landemain, il te "hais" presque (quoique le mot soit un peu exagéré) Les gens qui refeusent de reagrder leur vérité en face agissent ainsi. Mais s'il refuse de regarder SA vérité, tu ne peux pas le faire pour lui.<br /> Pati a raison: qu'est ce que tu es prête à endurer pour lui? sachant que tu ne peux pas faire les choses à sa place?
P
bon, ben ça s'est donc pas arrangé du tout :((<br /> <br /> josie, c'est à lui de se comprendre, et d'accepter ses failles, ses peurs. tu ne peux pas le faire à sa place.<br /> tu es dans le flou, je le comprend bien. mais je pense que tu adoptes la bonne attitude.<br /> il faut avant tout que tu sois claire avec toi-même. que tu saches ce que tu veux. si tu te sens capable de l'accompagner encore, ou pas.<br /> si tu l'aimes encore, ou pas.<br /> ce que tu es prete à endurer. ou pas.<br /> <br /> le constat est rude. en plus tu dois te sentir si loin , si seule, en ce moment...<br /> je suis là, toujours, si besoin, ma belle<br /> je t'embrasse de tout mon coeur
Un jour, une vie
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