Face à un mur ...
Et vlan ! C'est reparti pour un tours.
J'avoue que je commence sérieusement à me lasser, mais que je n'arrive pas à prendre une décision.
MISTER est un homme merveilleux, doux, intelligent. Mais il est comme ça quand tout va bien.
Quand ça va mal, il est l'inverse, invivable, et fermé.
Nous avons passé un mois merveilleux depuis son retour de France le 12 octobre dernier. La séparation nous avait fait du bien et je pensais qu'il avait compris combien ses silences me faisaient mal.
Avant hier il était silencieux, un coup de blues, je lui ai proposé d'aller sur le bateau, seul s'il en avait besoin. Il en l'a pas fait, mais est resté renfermé toute la journée. L'après midi il est parti à la plage sans me le dire, et à son retour, il est rentré sans me le dire aussi, c'est en entant la douche couler que je m'en suis aperçue.
Je n'ai rien dit, j'ai gardé une attitude amoureuse et le soir pendant que je cuisinais je lui ai demandé s'il avait quelque chose sur le coeur, que je sentais bien qu'il allait mal. Il n'a rien voulu dire. J'ai essayé d'insister. Il m'a répondu : “ tu me fait chier” et il est parti sur la terrasse.
AU bout d'un moment je lui ai dit qu'il m'avait blessée, que j'avais mal pris cette phrase.
Il n'a pas bougé, il est resté muet.
Je lui ai servi son repas seul, en lui disant que j'étais vexée et que si je le faisais chier, je préférai en pas m'asseoir à table.
Il m'a répondu d'un ton ironique : “OK! Ok! Je suis désolé, tu l'as mal pris”.
Ce ton ironique, je le hais. Je lui ai dit que sa désolation j'étais pas recevable, que je l'attendais sur un ton sincère.
Il s'est mi debout, en colère, en me criant à la figure qu'il en avait raz le bol de la maison, de la voiture, du bateau, de mes chiens....et que moi je passais mon temps à le démolir et lui faire des reproches.
La j'ai vu rouge. J'ai été, plus amoureuse que jamais ce dernier mois, attentive, attentionnées, près de lui, lui demandant souvent s'il aimait cette vie. Il m'a toujours répondu que oui, qu'il était super heureux avec moi, qu'il en pourrait plus vivre en France. Nous avions même le projet d'acquerrir un autre terrain pour y faire plus tard, “notre maison”.
Alors je lui ai demandé de me dire quel reproche je lui ai fait sans que j'en sois consciente. Il m'a dit en plus se souvenir de rien.
Là aussi j'ai horreur de sa mauvaise foi.
Ensuite tout à été très vite...il a pris un verre de vin, n'a pas mangé, et s'est mis à boire sur la terrasse. Plus tard comme il en m'adressait pas la parole, je lui ait dit que j'allais me coucher, il n'a rien dit et est resté sur la terrasse pour y dormir.
En le voyant pas arrivé, il avait tout éteint. Je suis allé lui dire qu'il n'était pas normal pour moi, qu'après une querelle, un couple fasse chambre à part.
Il a encore rouspété je en sais plus quoi et est venu dormir, mais à distance.
Le lendemain matin, je suis allé lui dire que j'étais triste qu'il en me dise pas réellement ce qui le travaillait et que je souhaitais partager ses souffrances. Il s'est mis en colère en disant que je venais encore lui faire des reproches, que mon ton était agressif...Bref ça a continuer jusqu'au soir comme ça. Il me disait qu'il voulait la paix.
A un moment donné, il était dans la chambre allongé, je suis entrée pour ranger du linge, il s'est levé, et je n'ai rien dit. Il s'est mis en colère en me disant : Merde, tu vois pas que je suis debout, j'existe pas à tes yeux”.
Cette fois ci je n'ai encore rien compris et je lui ai dit que je respectais son désir d'être en paix, puisque mes approches lui paraissaient agressives.
Il est parti faire un tour.
Le soir j'ai dit que je en pouvais pas continuer la route comme ça, que dans ces moments là il était invivable. Il m'a répondu que je le critiquait encore qu'a présent je le trouvais invivable. J'ai corrigé, j'ai dis invivable dans ces moments là.
Il a pris son sac de bateau et est parti pour dormir sur la plage.
Je l'ai rejoint plus tard, je m'inquiétais de lui. Lorsque je suis arrivée, il en m'a même pas regardé, je me suis mise devant lui et je lui ai demandé s'il n'avait rien à me dire.
Il m'a dit : que veux tu ? Me faire encore des reproches ?, la j'ai bondi, je lui ai dit d'un ton vif, que j'en avais assez, que je m'inquiétais pour lui et qu'il en s'en rends même pas compte.
Que j'avais osé espéré qu'il serait heureux de voir que je venais voir comment il allait.
Il m'a dit que ça c'était encore lui dire qu'il n'agissait pas comme il fallait.
J'ai tourné le pas et je suis parti, il m'a rappelé, pour me demander....les cigarettes.
Ma douleur était immense de me sentir rejetée, ignorée. Mais selon lui, c'est moi qui suis trop insistante.
J'ai pris une crise de nerf, je en pouvais plus supporter des accusations injustes.
Je lui ai dit que je en pouvais pas continuer comme ça.
Il m'a dit que lui non plus, qu'il n'accepterait pas de vivre....dans la violence...faisant allusion à ma crise de nerf.
Je n'ai reçu aucune aide de sa part, aucun réconfort, que de la distance.
C'est à chaque fois comme ça, et si je lui en parle lorsqu'on est calme, si je lui dit que dans les disputes il est méprisant, il me réponds que c'est moi...
Que faire ? Je n'arrive pas à lui faire comprendre que parfois il doit reconnaître ses tors, que parfois j'attends une excuse s'il me blesse. Chose que je fais toujours, je m'excuse ou je reconnais mes tors.
Mais même ça il le ni, il dit que je le rends toujours responsable. Bref, je vois une mauvaise foi immense.
Le pire c'est que je l'aime, et que quand tout va bien nous sommes tellement heureux...